Une information judiciaire pour "assassinat et tentative d’assassinat commis contre des Français" a été ouverte le 20 mai dernier par le parquet de Paris sur l’attentat du café Argana à Marrakech. Dix-sept personnes y avaient perdu la vie dont huit ressortissants français.
La direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) française avait déjà lancé un appel à témoins, destiné à toute personne qui se serait trouvée sur la place Jamâa El-Fna le 28 avril au matin.
Depuis plusieurs témoignages auraient été reçus par la DCPJ qui avait mis en place numéro spécial à cette fin, mais aucune nouvelle information n’aurait été apportée jusqu’à présent.
Au lendemain de l’attentat meurtrier, huit policiers français, membres de la brigade antiterroriste et scientifique, s’étaient rendus à Marrakech en tant qu’observateurs.
L’auteur principal de l’attentat de Marrakech, Adil El Atmani et ses six complices ont déjà été inculpés par un juge d’instruction antiterroriste à Rabat. El Atmani qui aurait refusé de parler aux enquêteurs des raisons qui l’auraient poussé à commettre son acte, aurait déclaré qu’il n’hésiterait pas un seul instant à rééditer son acte.
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