Le projet de développement et d’expansion de l’aéroport Ibn Batouta, vise à contribuer au développement touristique et économique de la ville de Tanger. La commune apporte une contribution financière.
Le bilan de l’attentat à la bombe perpétré jeudi au café Argana, à Marrakech, est de seize morts, dont six Français et au moins vingt blessés. Le Maroc est consterné. A Marrakech, la ville qui vit essentiellement du tourisme, dans un pays où ce secteur représente 10% de son PIB, on s’attend au pire sur le plan économique.
C’est un symbole du Maroc qui a été touché jeudi. Jamaa Al Fna, la place où conteurs, poètes, charmeurs de serpents, danseurs et chanteurs arabes et berbères côtoient touristes marocains et étrangers, de jour comme de nuit, accueille plus d’un million de visiteurs chaque année.
Classée en 2001, patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, la place Jamaa Al Fna, dont l’histoire remonte au XIème siècle, est placée patrimoine culturel du Maroc depuis 1922.
Le pays qui se donne toutes les peines du monde pour essayer de décoller, est aujourd’hui touché au plus profond de ses symboles. Marrakech est synonyme de Maroc. Jeudi, la bourse de Casablanca a réagi brutalement. Le Masi a marqué une baisse de 3,43%, alors que la séance du jour s’était ouverte sur une bonne note.
Alors que le Maroc s’apprêtait à placer le tourisme au cœur de son processus de développement économique et porter ainsi les recettes touristiques à 150 milliards de dirhams par an, l’attentat de Marrakech risque d’entraver cette marche.
Pierre Vermeren, historien et spécialiste du Maroc, estime que "ceux qui ont commis cet attentat veulent bloquer le processus politique en cours, d’une manière ou d’une autre".
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