Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.
Une première au Maroc. Une association défendant les droits des « lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres » pourrait voir le jour avant la fin de l’année.
C’est du moins le souhait d’un groupe de blogueurs marocains, rapporte le site TelQuel. Le collectif d’activistes contre la discrimination des minorités sexuelles et religieuses « Akaliyat » a constitué une commission visant à préparer une assemblée générale qui doit se tenir le 23 décembre prochain.
« Nous voulons créer cette association pour remplir le vide en matière des droits de l’Homme (…) Il n’y a pas [au Maroc] d’association exclusivement spécialisée dans la défense des minorités sexuelles et religieuses », explique l’un des membres à TelQuel.
Le collectif sait que cette demande sera sans doute refusée ou du moins retardée par les autorités mais ses membres promettent d’entamer des procédures judiciaires en cas de refus.
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