Après report de la première audience dû à son refus de comparaître à distance, le procès d’Ashraf Sekkaki s’ouvrira début septembre devant la Cour d’appel de Rabat, fait savoir le quotidien arabophone Al Akhbar. Celui qu’on surnomme en Belgique « le roi de l’évasion » pour s’être évadé à plusieurs reprises de prison est poursuivi dans le cadre d’une affaire de trafic international de drogue et de psychotropes. Un trafic qu’il est soupçonné d’avoir coordonné avec la complicité d’un frère et du patron d’une compagnie de transport international depuis la prison de Salé, où il purge actuellement une peine de 4 ans de prison ferme prononcée en première instance.
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En 2017, les services de sécurité en poste à Nador avaient, lors de la fouille d’un autocar, saisi plus de 73 000 comprimés psychotropes – dissimulés à l’intérieur de bagages non accompagnés – en provenance de Bruxelles. L’opération de remise de ces bagages aux destinataires s’était soldée par l’arrestation de deux suspects.
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Décrit comme l’un des criminels les plus dangereux au monde à cause de son implication dans de nombreux braquages et kidnappings, Ashraf Sekkaki avait en 2011 écopé de douze ans de prison pour son évasion de la prison de Bruges. Quel sort lui sera-t-il réservé à l’issue de son procès devant la Cour d’appel de Rabat ?