Un Marocain à Joe Biden : « Je t’aime » (vidéo)
Heureux d’être arrivé aux États-Unis, une terre d’opportunités, un migrant marocain ne tarit pas d’éloges à l’égard du président américain Joe Biden.
Après avoir rejoint illégalement les États-Unis qu’il considère comme une terre d’opportunités d’emploi et félicité le président américain Joe Biden, un migrant marocain se retrouve sans abri, ni emploi.
Ous (diminutif d’Oussama) perd ses illusions. Alors qu’il pensait que trouver du travail aux États-Unis serait facile et qu’il souhaitait conduire un Uber à New York, déclarer ses impôts et cotiser au système d’assurance, un migrant marocain se retrouve sans emploi. « Mon problème, c’est le travail. Je veux travailler ici légalement sans enfreindre la loi, parce que je vous ai promis dans la vidéo que [traverser illégalement la frontière] serait la première et la dernière violation », a-t-il dit à Ali Bradley, correspondant de NewsNation. Il ajoutera qu’il vivait chez un ami et qu’il souhaitait trouver son propre logement, mais qu’il ne pouvait pas se le permettre sans emploi. Il n’a pas de numéro de sécurité sociale ni de permis de conduire.
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Ous a exprimé sa joie immense après avoir traversé illégalement Lukeville, une petite ville située entre le Mexique et les États-Unis, dans le sud du comté de Pima, en Arizona. Lui, c’est un migrant marocain. « Je t’aime Joe Biden, merci pour tout Joe Biden. Je suis une bonne personne Je veux être une bonne personne ici aux États-Unis », a-t-il dit dans une interview accordée à Bill Melugin, correspondant de Fox News dans la ville frontalière, sans toutefois décliner son identité. Il a assuré au journaliste qu’il n’est pas aux États-Unis pour demander l’asile, mais pour chercher des opportunités d’emploi à New York.
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Ous pourrait voir son rêver de s’établir aux États-Unis voler en éclats. Selon le journaliste Bradley, il a reçu un avis de comparution sur son propre engagement fixé pour octobre 2024 à New York. Pour Ous, son expulsion vers le Maroc n’est pas une option. Si cela arrivait, il assure qu’il se suiciderait. Le migrant marocain ne jure que par les États-Unis. « Quand j’avais cinq ans, je me sentais comme un Américain parce que j’aime Michael Jackson, Nirvana », a-t-il confié.
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