Dans une réponse écrite d’un conseiller communal du Vlaams Belang (extrême droite), l’échevine (conseiller municipal) Liesbeth Homans estime que "la polygamie est incompatible avec notre ordre public" et indique avoir supprimé les 27 mariages polygames de son registre des étrangers.
Plusieurs pays musulmans faisaient partie du registre, dont des personnes originaires de Mauritanie, du Pakistan et du Maroc.
Dans un courrier adressé aux contrevenants, deux possibilités leur sont offertes, soit ils corrigent leur enregistrement auprès de l’Etat civil, soit ils prouvent que l’un des deux mariages a été annulé.
Sur les 27 cas de polygamie détectés en 2011 par l’ancienne échevine, plus de la moitié d’entre eux disposaient de la nationalité belge. En 2009, la ville d’Anvers comptait encore 45 mariages polygames.
Au Maroc, depuis la mise en place du code de la famille en 2004 (Moudawana), il est plus difficile pour un homme de contracter un deuxième mariage. Mais difficile ne veut pas dire impossible. Sur les 314.400 mariages célébrés en 2009 au Maroc, 0,31% concernaient une seconde épouse.