Fidèle à sa tradition, Abdellatif Hammouchi, directeur général du pôle DGSN-DGST, octroie un soutien financier d’exception aux policiers et employés confrontés à des traitements médicaux coûteux pour des affections graves.
Samedi dernier, l’humoriste Amine Radi a publié sur Facebook un live où il dévoilait un accrochage avec un policier de la circulation, y parlant de brutalité policière. Et on pouvait voir dans la presse et sur les réseaux sociaux plusieurs versions le contredisant et lui faisant, comme il le fait entendre, porter le chapeau. Il vient les démentir.
« 100.000 versions en 24h. Apparemment, j’étais sans ceinture, en interdit, grillé un feu rouge, sans respecter le rond-point, avec une bouteille d’eau à la main, et je criais : je suis comédien, je fais ce que je veux », vient Amine Radi de publier sur Instagram, en plus d’une multitude de publications du même genre, comme « Wallah, c’est un sketch ! ».
La raison en est la multiplication des théories concernant ce qui lui est arrivé. Plusieurs médias ont en effet affirmé que Radi avait commis plusieurs infractions du code de la route et que le policier ne l’avait point agressé avant le début du Live. Et que si ce dernier s’est emporté, c’est seulement pour l’empêcher de le filmer.
Notons en ce sens que Medias24 s’est penché sur la question « A-t-on le droit de filmer un policier qui nous agresse ? » et selon un avocat questionné par le média il s’avère que oui, pour plusieurs raisons, dont la liberté de la preuve en matière pénale ainsi que la nécessité de la proportionnalité de l’usage de la violence par un agent d’autorité à la gravité de l’agression. Selon Medias24 : « le fait de filmer un policier sur la voie publique ne constitue pas en soi une infraction, surtout lorsqu’il s’agit de recueillir les preuves d’une infraction commise par ce dernier. Devant la justice répressive, une vidéo peut constituer un moyen de preuve car en matière pénale, la preuve est libre ».
Plusieurs médias affirmaient même que Radi risquait gros, parlant d’atteinte à un agent d’autorité pendant l’exercice de ses fonctions, publication d’allégations mensongères portant atteinte à une institution et non respect du code de la route.
Amine Radi a pour sa part donné sa version des faits lors d’un entretien accordé à Febrayer : « il n’y avait ni feu rouge, ni rond point, ni rien, je roulais avec d’autres voitures. Un policier est apparu au bord de la route et m’a dit exactement : “arrête-toi, espèce d’âne″ ». Amine Radi aurait alors demandé à l’agent : « c’est quoi le problème ? ». Et, selon ce dernier, les ennuis commencèrent…
Par ailleurs, il faut souligner que Radi a retiré sa plainte contre l’agent, disant dans l’interview : « je ne gagne rien à ce qu’il reçoive une punition grave ». Et affirmant également qu’il souhaite tourner définitivement cette page : « j’ai fait cette vidéo pour clôturer ce sujet à vie ».
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