Les ennuis judiciaires d’Alexandre Benalla continuent
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L’ancien chargé de mission de l’Élysée, Alexandre Benalla, 30 ans, comparaît ce lundi 13 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Il devra répondre des affaires concernant les violences du 1ᵉʳ mai 2018 et l’utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques.
Le procès de l’ancien collaborateur du président français se déroulera du 13 septembre au 1ᵉʳ octobre devant la 10ᵉ chambre correctionnelle de Paris. Son ami et ancien collègue Vincent Crase, 48 ans, ex-salarié de LREM, ainsi que deux policiers seront, eux aussi, sur le banc des prévenus. En février, le parquet de Paris avait requis un procès en correctionnelle pour l’ancien chargé de mission à l’Élysée, accusé de « violences volontaires » lors des manifestations du 1ᵉʳ mai 2018 dans la capitale.
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Cette affaire avait éclaté à la suite des révélations du journal Le Monde en juillet 2018. À l’époque, Alexandre Benalla était encore chargé de mission à l’Élysée. Dans une vidéo, on le voit en train de molester des manifestants en marge du défilé du 1ᵉʳ-mai, un couple, place de la Contrescarpe et deux personnes au Jardin des plantes, alors qu’il n’avait qu’un rôle d’observateur. Ce lundi, il sera jugé pour « violences en réunion, immixtion sans titre dans l’exercice d’une fonction publique, port d’arme, usage public et sans droit d’un insigne, violation du secret professionnel et divulgation d’images de vidéosurveillance ».
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Soupçonné d’avoir obtenu un passeport de service en produisant un faux, l’ancien chargé de mission de l’Élysée sera également jugé pour « faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d’un insigne ». Il sera également jugé pour une affaire de « corruption » concernant un contrat entre l’entreprise de Vincent Crase, Mars, et un sulfureux oligarque russe. Également pour un coffre-fort qu’il possédait à son domicile. Alexandre Benalla comparaîtra en outre pour « faux témoignage » devant la commission d’enquête du Sénat.
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Vincent Crase sera, lui, poursuivi pour « violences en réunion, usage public et sans droit d’un insigne, port d’arme prohibé et suppression de données ». Laurent Simonin, alors chef d’état-major adjoint de la puissante direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la Préfecture de police, et Maxence Creusat, commissaire de police de cette même DOPC, deux anciens hauts gradés impliqués dans la remise des images des incidents de la place de la Contrescarpe à Alexandre Benalla seront, eux, jugés pour « divulgation d’images de vidéosurveillance et violation du secret professionnel ».
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