Alexandre Benalla a voyagé au Maroc avec son passeport diplomatique
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Le procès de l’ancien chargé de mission de l’Élysée, Alexandre Benalla se précise. Les affaires concernant les violences du 1ᵉʳ mai 2018 à Paris et l’utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques seront jugées du 13 septembre au 1ᵉʳ octobre.
Un automne agité en perspective pour Alexandre Benalla. Le tribunal correctionnel de Paris a annoncé que l’ancien chargé de mission de l’Élysée sera jugé pour les violences commises, en différents endroits, le 1ᵉʳ mai 2018 ainsi que pour l’utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques, dès l’automne, rapporte l’AFP. Le procès se déroulera du 13 septembre au 1ᵉʳ octobre devant la 10ᵉ chambre correctionnelle de Paris.
En février, le parquet de Paris avait requis un procès en correctionnelle pour l’ancien chargé de mission à l’Élysée, accusé de « violences volontaires » lors des manifestations du 1ᵉʳ mai 2018 dans la capitale. Cette affaire avait éclaté à la suite des révélations du journal Le Monde en juillet 2018. À l’époque, Alexandre Benalla était encore chargé de mission à l’Élysée. Il est accusé d’avoir molesté des manifestants en marge du défilé du 1ᵉʳ-mai, un couple place de la Contrescarpe et deux personnes au Jardin des plantes. Il sera donc jugé pour « violences en réunion, immixtion sans titre dans l’exercice d’une fonction publique, port d’arme, usage public et sans droit d’un insigne, violation du secret professionnel et divulgation d’images de vidéosurveillance ».
Vincent Crase, ex-salarié de LREM sera, lui, poursuivi pour « violences en réunion, usage public et sans droit d’un insigne, port d’arme prohibé et suppression de données ». Laurent Simonin, alors chef d’état-major adjoint de la puissante direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la Préfecture de police, et Maxence Creusat, commissaire de police de cette même DOPC, deux anciens hauts gradés impliqués dans la remise des images des incidents de la place de la Contrescarpe à Alexandre Benalla seront, eux, jugés pour « divulgation d’images de vidéosurveillance et violation du secret professionnel ».
Celui qui est devenu businessman sera également jugé pour « faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d’un insigne ». Il est reproché à l’ex-collaborateur du président français Emmanuel Macron d’avoir continué à utiliser pendant plusieurs mois des passeports diplomatiques après son licenciement de l’Élysée le 20 juillet 2018.
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