Le projet a fait l’objet d’une convention signée entre le ministère de la Santé, le Comité provincial du développement humain, le Conseil provincial, la commune d’Al Hoceima, l’Association Al Nour pour les œuvres sociales et l’Association provinciale de promotion des activités de proximité dans la ville. Doté d’une capacité maximale de 50 bénéficiaires, le centre offrira une infrastructure d’accueil pour les patients atteints d’insuffisance rénale chronique, en particulier les catégories nécessiteuses. Il vise également à promouvoir le secteur de la santé, améliorer la qualité des services fournis aux patients et assurer la pérennité des projets réalisés au profit des habitants de la province.
Les termes de la convention obligent la délégation de la santé d’Al Hoceima à garantir les cadres médicaux et paramédicaux nécessaires au fonctionnement du centre, contribuer à la maintenance préventive des machines de dialyse et de la salle de traitement d’eau, ainsi que la prise en charge des frais de gestion des déchets médicaux résultant des machines. Le Conseil provincial pour sa part, s’engage à garantir une subvention annuelle de l’ordre de 200 mille dirhams pour couvrir les dépenses des usagers du centre, tandis que la commune d’Al Hoceima s’engage à allouer une subvention annuelle de 150 mille dirhams pour une période de cinq ans pour couvrir les dépenses nécessaires.
Par ailleurs, l’Association Al Nour pour les œuvres sociales d’Al Hoceima s’engage à construire le centre conformément aux normes en vigueur et à l’équiper de matériel médical et technique, tandis que l’Association provinciale pour la promotion des activités de proximité fournira les ressources humaines nécessaires au fonctionnement du centre.
La mise en œuvre de cette convention vient soutenir la lutte contre la précarité qui est une composante essentielle de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Elle traduit également la volonté du royaume d’instaurer un cadre de vie décent qui préserve la dignité des personnes en situation de vulnérabilité, souligne La Map.