
Le parquet de Valence spécialisé dans les délits de haine a requis trois ans de détention contre un homme accusé de diffusion d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ciblant les musulmans, notamment Marocains.
Une agression raciste dont cette famille d’origine maghrébine à Bourg-Lès-Valence, dans la région lyonnaise, se souviendra pendant très longtemps. Samedi matin, alors que la petite famille était à l’intérieur de la maison, un homme peint des tags racistes sur la porte puis agresse violemment la mère de famille.
L’histoire nous est relatée par le site de "Radio France". Alors qu’une femme est à l’intérieur de sa maison avec ses trois enfants, elle entend des grattements à la porte d’entrée. Cette dernière sort de la maison. En face, un homme d’une vingtaine d’années, d’origine européenne, est en train de taguer sur la porte. Le message est clair et la menace sans équivoque.
"Salle arabe, vous allez tous mourir, Israël vainqueur"
Surpris alors qu’il était entrain d’écrire sur la porte avec un feutre rouge, l’homme frappe violemment la mère des trois enfants au visage, qui chute lourdement sur le sol, et, pour mieux montrer sa détermination, lui entaille le bras avec une arme blanche tout en lui criant :
"Si tu bouges ou si tu cries, je te coupe les veines."
La femme, profondément choquée, appelle son mari qui se trouve sur son lieu de travail. Dans une déclaration au journal Le Dauphiné Libéré, l’homme d’une trentaine d’année est sous le choc :
"Je suis sous le choc. Désemparé. Ma femme et mes enfants sont traumatisés. Je n’arrive pas à comprendre."
L’homme déclare ensuite qu’il a été personnellement visé par l’agression raciste, car sa famille est la seule famille maghrébine à vivre dans la résidence.
La famille a déposé plainte dès samedi et compte revenir au commissariat pour décrire le portrait robot de l’agresseur. Elle compte également, avec les associations de la ville, organiser une marche blanche ce mercredi en signe de protestation.
Du côté du parquet, on confirme les faits et des investigations et vérifications sont actuellement menées par la police de Valence.
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