Les faits avaient ému l’opinion publique le 14 décembre dernier, soit un mois presque jour pour jour après les attentats qui avaient endeuillé la France. L’enseignant de 45 ans avait affirmé avoir été agressée au cutter par un homme à 7 heures du matin alors qu’il était en classe et qu’il préparait ses cours. « C’est Daech, c’est un avertissement. », aurait ainsi crié l’agresseur avant de l’attaquer.
Finalement, l’enseignant avait avoué aux enquêteurs avoir tout inventé pour protester, affirmait-il, contre les conditions de travail difficiles dans lesquelles il disait vivre et l’insuffisance des mesures de sécurité à l’école. Plus tard, il reviendra sur ses aveux et maintiendra depuis qu’il a bien été agressé ce 14 décembre.
Suspendu depuis par l’éducation nationale, il espère aujourd’hui reprendre son poste lui, qui a exercé dans la même école d’Aubervilliers depuis plus de 22 ans.