Viol d’une Française à Casablanca : les trois suspects en détention
Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca a ordonné samedi le placement en détention préventive des trois personnes, accusées du viol d’une avocate française et...
Le financé de l’avocate française supposément violée début novembre lors d’une soirée dans une résidence à Ain Diab, à Casablanca a été arrêté à l’aéroport Mohammed V. Il venait de rentrer au Maroc en provenance de Paris.
Mohamed Amine Naguib, fiancé de l’avocate française qui accuse trois hommes de l’avoir violée à Casablanca, n’est plus libre de ses mouvements. Il a été arrêté par les services de police à son retour de Paris après y avoir passé de courtes vacances, rapporte Hespress. Conséquence : ce cadre à la CGEM n’a pu se rendre à son lieu de travail jeudi après un congé de deux jours.
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L’arrestation de Mohamed Amine Naguib fait suite à la divulgation d’un enregistrement audio avec l’un de ses amis. Il raconte à celui-ci les détails de son passage devant le juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca, et les circonstances de son renoncement à la plainte qu’il avait déposée contre les accusés – fils de riches hommes d’affaires – actuellement en détention. Une violation pure du secret de l’instruction. Dans le même enregistrement audio, l’intéressé également poursuivi en état de liberté sous d’autres chefs d’inculpation dans le cadre de cette affaire de viol présumé, on entend des insultes et des injures à l’égard de l’avocate de l’un des accusés. L’enregistrement comprend également une atteinte au travail du ministère public et de la justice d’instruction dans l’exercice de ses fonctions, conformément aux procédures légales en vigueur.
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Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca avait refusé la demande de la défense de Kamil B., principal accusé dans cette affaire. La défense avait présenté une liste de témoins qui ont nié le viol, dont l’une a confirmé que la plaignante française avait volontairement eu des rapports sexuels devant elle pendant la nuit de la fête dans la luxueuse villa de l’accusé à Ain Diab. La défense a expliqué que la supposée victime n’a fourni aucune preuve qu’elle avait été violée, hormis les tests médicaux qu’elle a personnellement effectués et qui ont confirmé qu’elle avait eu des rapports sexuels et consommé de la cocaïne.
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Les fils de riches hommes d’affaires impliqués dans cette affaire sont accusés notamment de constitution d’une bande criminelle, viol, d’enlèvement et de séquestration.
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