Comme à peu près dans toutes les histoires de la sorte, le mari rentre à la maison plus tôt que prévu. Ce dernier, âgé de 42 ans, commerçant mais aussi leader du PJD, ne devait rentrer que le lendemain, des affaires familiales requérant sa présence ailleurs. Mais il aurait finalement décidé de rentrer au crépuscule.
Arrivé chez lui, sa femme, fille d’un leader d’Al Adl wal Ihssane a l’air étrange. Elle est chiquement habillée et la table est dressée pour les grandes occasions. Un autre détail, et non des moindres : des chaussures d’homme dans le salon. Et pas celles du mari…
La fouille commence… Quand l’époux en arrive à la chambre à coucher (bien-sûr), l’épouse essaie de l’en empêcher. Sa sœur serait en train d’y dormir et ne serait pas vêtue de façon à ce que son beau-frère puisse la voir. Ça ne prend pas. Le mari insiste. Le spectacle qui s’offre à lui derrière la porte : un homme barbu, nu et… terrorisé !
Il avait raison d’avoir peur. Première réaction du mari : s’armer ! Puis, couteau à la main, le voilà attaquant l’aide-couturier, le blessant au bras gauche. Il est au deuxième étage. Mais le mari a un couteau et ne blague pas. L’artisan n’hésite pas longtemps et saute. Une bâche de café amortit sa chute. C’est l’heure de la fuite.
Mais… il ne pourra pas. Les voisins le rattrapent. La gendarmerie est appelée et mari, épouse et amant sont arrêtés.
Selon la même source, une procédure de divorce aurait déjà été entamée par la femme de 29 ans. Mais cela ne changera probablement rien à ce qu’elle encourt... L’adultère est confirmé et donc puni par le code pénal marocain dans son article 489 qui stipule : « Est puni de l’emprisonnement d’un à deux ans toute personne mariée convaincue d’adultère. La poursuite n’est exercée que sur plainte du conjoint offensé. »