Une mission parlementaire sur la société nationale des autoroutes du Maroc a été constituée pour identifier notamment les problématiques et les dysfonctionnements liés aux équilibres budgétaires d’ADM.
La société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a procédé à une augmentation de capital de 1,15 milliard de dirhams. Grâce à cette recapitalisation, totalement souscrite par le Trésor, le capital d’ADM passe à 10,01 milliards de dirhams.
L’Etat marocain devient par cette opération le principal actionnaire d’ADM, avec 50,6%, suivi du Fonds Hassan II qui détient 45,9% et le Koweït Investement Authority 1,1%, en plus de quelques actionnaires minoritaires.
Destinée à alléger la dette financière d’ADM qui s’élève à plus de 20 milliards de dirhams, cette recapitalisation servira également au financement d’un programme d’investissements pour une enveloppe d’environ 8 milliards de dirhams.
En 2009, ADM a réalisé un chiffre d’affaires de 1,31 milliard de dirhams, soit 13% de plus que l’année précédente. Pourtant la société croule toujours sous le poids des charges financières qui ont été évaluées à 665 millions de dirhams, contre 310 millions de dirhams de pertes nettes.
Le trafic qui a atteint au cours du premier semestre 2010, 11,4 millions de véhicules par jour, devrait continuer à augmenter d’ici la fin de l’année, grâce notamment au lancement de l’autoroute Marrakech-Agadir. Avec l’ouverture de ce tronçon, le Royaume dispose désormais d’un réseau autoroutier opérationnel de 1145 km.
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