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À quelques semaines du mois sacré de Ramadan, des doutes subsistent quant à la disponibilité des dattes en quantité suffisante et à des prix abordables.
Le nouvel accord commercial entre le Maroc et l’Union européenne a eu le feu vert de la Commission du Commerce international du Parlement européen (PE) jeudi dernier. D’après le journal britannique "The Telegraph", cet accord ne servirait qu’à augmenter la fortune personnelle du Roi Mohammed VI.
La convention qui, si elle est adoptée définitivement, permettra la libération immédiate de 55 % des importations agricoles du Maroc vers l’Europe, est contestée parce qu’elle concerne des terres agricoles dans les régions du Sahara, notamment à Dakhla.
Le Polisario et des mouvements pour l’indépendance du Sahara, tentent de faire pression sur le parlement européen, qui doit valider définitivement l’accord à la mi-février. Ils dénoncent un deux poids deux mesures quant aux traitement de "terres occupées" en Palestine et au Sahara.
Tout ceci fait également supposer une intervention du gouvernement espagnol, mis sous pression par ses agriculteurs qui enregistrent d’importantes pertes en raison de l’importation de fruits et légumes, principalement des tomates, à des prix très compétitifs du Maroc en Europe.
Le parlement européen avait déjà refusé de reconduire l’accord de pêche Maroc-UE en décembre parce qu’il comprenait les eaux au large du Sahara, "région occupée" par le Maroc d’après les défenseurs de l’indépendance du Sahara.
Le Roi Mohammed VI, propriétaire de l’une des trois plus grandes productions agricoles du pays (12.000 hectares), a d’après Eric Hagen de Western Sahara Resource Watch (WSRW), le monopole de la production de tomates dans la région de Dakhla.
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