Face à une crise grandissante liée à l’espace des cimetières au Maroc, Ahmed Toufiq, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, a abordé, ce lundi, la problématique devant la Chambre des représentants.
L’ancien Premier ministre, Abderrahmane El Youssoufi, a été inhumé vendredi, au cimetière Chouhada de Casablanca, après la prière d’Ad-Dohr, en présence d’un nombre restreint de ses proches.
Abderrahmane El Youssoufi est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, à Casablanca, à l’âge de 96 ans, après avoir été hospitalisé, dimanche dernier, à la clinique Cheikh Khalifah de la métropole. Il y avait été admis en réanimation, suite à un malaise. Au nombre des personnalités ayant conduit l’ancien premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) à sa dernière demeure, on compte le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, et l’actuel chef du parti de la Rose, Driss Lachgar, rapporte Hespress.
Né à Tanger le 8 mars 1924, il n’était encore qu’un élève interne au Lycée Moulay Youssef de Rabat, lorsqu’il a rejoint "les rangs du mouvement national". Membre du secrétariat général de l’Union nationale des forces populaires, devenu en 1975 "l’Union socialiste des forces populaires (USFP), le défunt a également été rédacteur en chef de l’organe "Attahrir" entre 1959 et 1965.
Sa carrière prend un autre tournant en février 1998, lorsque feu Hassan II le chargea de "former le gouvernement d’alternance qu’il présentera le 14 mars". Après la disparition de Hassan II, "Mohammed VI le maintient à la tête du gouvernement en lui rendant un vibrant Hommage". Il occupera ce poste jusqu’au 9 octobre 2002, après les élections législatives, rappelle la même source.
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