Les détails sont fournis par la direction de la police, selon laquelle il s’agit de trois responsables de la préfecture de police de Casablanca : le premier, un officier de police exerçant à l’arrondissement de Ben Msik, a été suspendu provisoirement de ses fonctions en attendant sa présentation devant le conseil de discipline. On lui reproche, entre autres, des « manquements professionnels dans le traitement préliminaire d’une plainte déposée par une mineure qui aurait été torturée et menacée par ses employeurs ».
Puis un officier principal et un commissaire principal de police qui écopent, eux, d’un blâme, pour « transgressions et manquements administratifs relevés par le rapport de l’Inspection générale ». Le commissaire principal, chef par intérim de l’arrondissement, assurait la permanence lors du dépôt de la plainte.
L’affaire remonte au 23 février dernier, rappelle la DGSN, et concerne un couple soupçonné « d’employer, de torturer et de menacer une domestique mineure et de faire de fausses déclarations et ce, après la fin de l’enquête préliminaire et l’écoulement du délai de la garde à vue ».
Suite à cette affaire, l’inspection générale de la sûreté nationale avait poursuivi « ses enquêtes administratives en ce qui concerne les excès et les manquements professionnels attribués aux fonctionnaires de police, suite à des soupçons de manquement dans le traitement préliminaire de cette affaire au niveau de l’arrondissement de police qui assurait la permanence », est-il par ailleurs indiqué.