Selon son avocat Vincent Courcelle-Labrousse, Ziyad a nié « totalement être le mentor de Mostefaï », l’un des kamikazes du Bataclan. « Il dit qu’il a peut-être croisé ce monsieur, mais en aucun cas comme animateur d’un groupe dans un cercle fermé où il aurait eu un rôle d’enseignement », a expliqué l’avocat.
L’homme d’origine marocaine assume par contre être « un militant islamiste (...) qui a lutté contre Hassan II », mais son action, selon lui, « se restreignait au Maroc et à la problématique de la lutte contre Hassan II et contre le régime marocain », et n’a jamais été, selon son avocat, « dans une démarche de jihadisme global ».
Après sa libération en 2001, l’homme avait été mis en examen par la justice française dans le cadre d’une enquête sur des braquages commis dans la région parisienne remontant au début des années 90, dont le butin servait à financer des actions jihadistes. Abdelilah Ziyad est aujourd’hui libre sous contrôle judiciaire, qui l’oblige à se signaler chaque jour à la police.