Le Maroc tiendra sa toute première exposition des services et industries de l’aéronautique à Marrakech, en 2007. De la mécanique aux télécommunications, en passant par la construction d’aéronefs, les organisateurs espèrent attirer 250 exposants provenant de 25 pays différents.
L’Office national des aéroports (ONDA), Royal Air Maroc (RAM) et le Groupement des industriels marocains aéronautique et spatial (GIMAS) ont confié la tâche de l’organisation à la société « International exhibitions & conférences » (IEC), filiale marocaine du groupe Expomedia. Aéro-expo sera le premier salon international de l’aéronautique à se tenir en Afrique du Nord. Le Maroc souhaite ainsi conforter son leadership régional en la matière. En effet, plusieurs grands noms sont déjà installés au pays : Safran, Boeing, Aircelle, etc.
En plus d’être l’occasion de démontrer les avantages que possède le Maroc, Aéro-expo permettra de renforcer le tissu industriel du secteur en impliquant davantage les PME marocaines. C’est du moins le souhait que formule le GIMAS. L’évènement s’étendra sur trois journées, soit du 26 au 28 octobre, et se tiendra sur les terrains de l’aéroport international de Marrakech. Au total, les organisateurs espèrent la venue de 10 000 visiteurs. L’ONDA s’est engagé à effectuer une réduction totale des redevances aéroportuaires sur les vols nationaux pendant la tenue du salon, tandis que la RAM a promis d’offrir des tarifs spéciaux pour l’occasion.
S’il s’adresse surtout aux intervenants du domaine aéronautique, le salon sera également ouvert au grand public. On promet d’ailleurs d’impressionnantes démonstrations d’héliportage, de sauvetage, etc. L’IEC a l’intention de répéter l’évènement et de tenir Aéro-expo de façon récurrente, au moins pour les cinq prochaines années.
Au moins 22 000 avions constitueraient le parc aérien mondial actuel, mais Boeing et Airbus estiment que leurs clients achèteront 18 000 appareils d’ici 20 ans. L’aviation commerciale a franchi le cap des deux milliards de passagers annuels, et ce nombre augmente d’environ 5% chaque année.
Marie-Hélène Giguère-L’Economiste
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