Les élèves marocains abandonnent de moins en moins l’école

21 janvier 2021 - 21h20 - Maroc - Ecrit par : J.K

Près de 55 200 élèves ont abandonné l’école dans les trois cycles de l’enseignement, la saison scolaire 2019-2020. L’annonce a été faite, mardi à Rabat, par le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi.

Le ministre a peint le tableau devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants : « Le pourcentage des élèves ayant abandonné l’école entre les années scolaires 2018-2019 et 2019-2020 est passé de 2,7 % à 2,1 % dans l’enseignement primaire, de 12,1 % à 10,4 % dans l’enseignement secondaire collégial et de 8,8 % à 7,4 % dans l’enseignement secondaire qualifiant ». Au titre de l’année scolaire 2020-2021, le nombre d’établissements d’enseignement a atteint 11 487, dont 6 309 en milieu rural (55 %), en plus de 13 155 écoles satellites. Le nombre des internats est de 924 au niveau national, dont 575 en milieu rural.

Pour le compte de l’année scolaire en cours, on compte 188 écoles communautaires, soit 64 supplémentaires par rapport à l’année scolaire 2017-2018, outre la planification de la construction de 104 autres écoles communautaires (45 écoles en 2021, 30 en 2022 et 29 en 2023. Il est prévu la construction de 150 unités durant la période 2022-2026 en partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI).

Amzazi a également exposé les mesures entreprises pour mettre en œuvre les dispositions de la loi-cadre 17.51, dont la réalisation d’une étude autour de l’évaluation du montant global de la réforme jusqu’en 2030, la mise en place des plans régionaux pour la mise en œuvre de la loi-cadre et du plan d’action des Académies régionales et des universités pluriannuelles 2021-2023, outre l’harmonisation du projet d’efficacité de la performance de l’année 2021 et du système de gestion budgétaire avec les projets stratégiques dédiés à l’application de la loi-cadre. Sans oublier l’élaboration d’un plan législatif et organisationnel qui comprend 81 textes de loi et documents référentiels.

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