
L’USFP dénonce l’exploitation de la religion à des fins électorales
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À l’occasion du renouvellement de ses instances, l’idée d’une augmentation du nombre de sièges à la première chambre du parlement marocain est agitée. A la manœuvre, certains grands électeurs, pourtant impliqués dans différents scandales.
Dans la perspective d’une augmentation du nombre de sièges à la chambre des représentants, la guerre des accréditations est ouverte au sein des partis politiques, particulièrement dans les collèges des grands électeurs. Ces candidats auraient reçu l’aval des directions de certains partis politiques pour conduire des listes, dans des circonscriptions électorales locales, fait savoir, Al Massae, ajoutant que ces candidats, accusés en 2016 de corruption électorale, font partie des 26 personnes retenues par la commission gouvernementale chargée du suivi des élections, à l’issue du dernier scrutin législatif. Le dossier est sur la table du juge d’instruction chargé des crimes financiers.
La même source cite sans le nommer, le cas d’un parlementaire dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, qui se bat pour revenir au parlement, lui qui, pour n’avoir pu convaincre le juge de n’être point mêlé à l’achat de voix moyennant des sommes d’argent colossales, a vu son siège annulé.
La liste de ces candidats malpropres, compte d’autres grands électeurs impliqués dans des scandales financiers et dans d’autres crimes, dont certains sont encore devant la justice, conclut le journal.
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