Tanger : une école réclame 625 000 Dh pour scolariser une élève
Pour respecter une décision de justice, un directeur d’établissement privé de Tanger a exigé d’un parent d’élèves la somme de 625 000 DH. Ce montant représente une compensation...
Maroc : déçus de l’école privée, des parents optent pour l’école publique
Déserter le privé et réhabiliter l’école publique. C’est l’objectif de la campagne lancée par les parents d’élèves, excédés par la pression de certains établissements privés qui tiennent au paiement des frais de scolarité, malgré la crise sanitaire du coronavirus.
En lançant cette campagne sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée, les parents et tuteurs d’élèves entendent protester contre la politique de certains établissements de l’enseignement privé qui, sans tenir compte des effets de la crise sanitaire sur le niveau de vie des familles, continuent d’exiger le paiement de la totalité des frais de scolarité.
L’objectif, c’est d’inciter les parents à délaisser les écoles privées au profit de l’école publique. Dans cette optique, les associations de parents d’élèves envisagent de renforcer les capacités des écoles publiques en infrastructures et de supporter certaines dépenses liées à l’approvisionnement en produits d’hygiène, aux frais de transport et aux services de permanence, afin de contribuer à l’amélioration du cadre et des conditions de travail des enfants au sein de ces structures. Pour l’épanouissement de ces derniers, elles se proposent aussi de financer l’enseignement des matières comme la musique et le théâtre.
La campagne lancée par les parents d’élèves, fait déjà l’objet d’une plainte déposée par un groupe scolaire du privé. Celui-ci accuse des parents d’avoir frauduleusement obtenu les coordonnées de certaines familles qu’elles auraient ensuite contactées dans le but de les convaincre à inscrire leurs enfants à l’école publique.
Avec cette nouvelle situation, il va sans dire que les relations entre les parents d’élèves et certains établissements de l’enseignement privé vont de mal en pis, nonobstant la médiation du ministère de l’Education nationale.
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