
Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.
Le Centre de développement de la région de Tensift (CDRT) a organisé jeudi, une visioconférence qui s’est penchée sur les différents scénarios liés au déconfinement au Maroc. Les panélistes ont fait des propositions pour un déconfinement réussi.
Cette conférence virtuelle qui vient à point nommé, offre l’occasion aux participants de passer en revue l’état des lieux de la pandémie du nouveau coronavirus. Un accent particulier a été mis sur "les différents scénarios liés au déconfinement envisageable à l’échelle nationale". Entre autres préoccupations, "les mesures préventives et directives adoptées par l’État en vue d’enrayer la propagation du covid-19, telles que la fermeture des frontières et l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, ont été abordées. Les participants ont relevé le fait que de "nombreux citoyens se sont conformés aux règles adoptées pour imposer le respect du confinement", tandis que d’autres, se sont "comportés de façon irresponsable", en faisant exploser le nombre de foyers de contamination, rapporte la MAP.
Sur un autre registre, les intervenants à la visioconférence se sont "félicités de l’augmentation conséquente du nombre des tests réalisés au sein des laboratoires microbiologiques, répartis sur l’ensemble du territoire national". Ils ont été également unanimes sur le fait qu’il faut "un déconfinement progressif dès que les circonstances le permettent, c’est-à-dire, dès qu’une amélioration sensible de la situation épidémiologique est notée". Par la même occasion, ils ont formulé certaines recommandations de nature à permettre au Maroc de réussir le déconfinement. C’est ainsi qu’ils ont préconisé "la mise en œuvre d’une sortie de confinement en tenant compte du degré de contamination enregistré au niveau de chaque région".
Ils ont estimé indispensable qu’avant tout déconfinement, il est important de "doter les commerces, les entreprises et toutes les administrations, des moyens et outils d’hygiène indispensables, à même de permettre d’enrayer la propagation du nouveau coronavirus". Les participants se sont également prononcés en faveur de "la restriction au maximum des autorisations de circulation". Ils ont particulièrement plaidé "en faveur d’un appui, au niveau de la ville de Marrakech, aux secteurs névralgiques et piliers de l’économie locale, en l’occurrence le tourisme et l’artisanat", considérés comme étant les plus touchés par cette crise sanitaire que traverse le royaume.
Ces articles devraient vous intéresser :