Viticulture : 200 millions de dirhams par an pour l’exportation par le Maroc

8 septembre 2019 - 17h50 - Economie - Ecrit par : I.L

La production totale moyenne de raisin par le Maroc s’établit à 357.000 tonnes par an et génère quelque 200 millions de dirhams, indique un point détaillé du Ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch.

Cette recette annuelle de la filière viticole à l’exportation est le fruit des efforts de cinq régions du Royaume. Celles-ci exploitent une superficie globale de 43.106 hectares et assurent le revenu principal de 5.000 familles rurales.

Selon la vieeco.com, la production de la filière a dépassé la barre de 400.000 tonnes pour atteindre 427.138 tonnes cette année, soit une augmentation de 24% par rapport à la campagne précédente.

Pour le Ministre Akhannouch, « cette manifestation traduit les efforts déployés depuis le lancement du Plan Maroc vert (PMV) pour la promotion de la filière dans la province de Benslimane et pour la mise en valeur des capacités et des potentialités de cette région dans la production du raisin tant au niveau des superficies exploitables que de la qualité de la production ».

Selon la même source, le volume créé par la filière avoisine six millions de journées de travail par an au niveau de l’entretien des plantations et des activités liées à la transformation, au conditionnement et à la commercialisation de la production. Le Ministre rappelle toutefois que « la filière viticole revêt un caractère socio-économique important ».

Le même média rapporte que la superficie de la vigne, au titre de la campagne agricole 2017-2018 (43106 ha), se répartit entre 36.178 ha de vignoble de table et 6928 ha de vignoble de cuve, représentant respectivement 84% et 16% de la superficie totale.

Par région, la vigne de table se partage notamment au niveau des régions de Casablanca-Settat (41%), Marrakech-Safi (24%), Rabat-Salé-Kénitra (11%), Fès-Meknès (10%) et de l’Oriental (7%). La production totale moyenne de raisin s’est établie, quant à elle, à 357.000 tonnes par an (moyenne des cinq dernières campagnes).

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Bénéfice - Exportations - Agriculture - Aziz Akhannouch - Ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime

Aller plus loin

L’Espagne s’accapare le tiers des exportations des fruits et légumes marocains

Malgré la pandémie, les exportations de fruits et légumes du Maroc vers l’Espagne se sont élevées entre janvier et août 2020 à 583 millions d’euros, selon les données du service...

Ce qu’a exporté le Maroc en 2019

Le Maroc a atteint un volume d’exportation de 32,75 millions de tonnes en 2019 pour un montant évalué à quelque 282 milliards de dirhams.

Sous un soleil de plomb, le combat des vignobles marocains

Face au défi du réchauffement climatique qui sévit au Maroc, les vignerons rivalisent d’ingéniosité pour protéger leurs vignobles. Ces gardiens du raisin, confrontés aux assauts...

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc limite la production de pastèque

Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.

Maroc : Une baisse record des exportations d’oranges

Les exportations marocaines d’oranges ont considérablement chuté au cours des huit premiers mois de 2023, s’établissant à 30 000 tonnes contre 109 000 tonnes en 2022.

Maroc : la pastèque sacrifiée pour préserver l’eau ?

Des associations locales de la province d’Al Haouz ont sollicité Rachid Benchikhi, le gouverneur de la province, pour qu’il interdise la culture de pastèques et de melons.

Huile d’olive au Maroc : enfin la baisse des prix ?

Le Maroc est en passe de surmonter la crise oléicole. Après années de sécheresse, la filière oléicole se remet doucement en ordre de marche, mais il y a à craindre d’autres risques et aléas.

Maroc : appels à interdire la culture de la pastèque

Au Maroc, les défenseurs de l’environnement appellent à l’interdiction totale de la culture de la pastèque, très gourmande en eau.

Annulation de l’Aïd Al-Adha au Maroc : coup dur pour les « chennaqas »

L’annulation par le roi Mohammed VI du rituel du sacrifice de l’Aïd Al-Adha ne fait pas que des heureux. Les « chennaqas » (intermédiaires et spéculateurs des secteurs de l’agriculture et de la pêche) se trouvent en difficulté.

Avocat : Le Maroc inonde l’Europe

Le Maroc continue d’inonder le marché européen de ses avocats. Entre octobre et décembre 2024, le royaume a exporté pas moins de 42 000 tonnes de ce produit vers l’UE. Des chiffres qui risquent de grimper d’ici à avril.

Hausse historique du prix du gaz au Maroc, une première en 30 ans

La bonbonne de gaz vendue au Maroc devrait voir son prix augmenter progressivement pendant trois ans, vient de révéler le Premier ministre Aziz Akhannouch.

Maroc : des stations de dessalement pour sauver l’agriculture

Le ministère marocain de l’Agriculture a adopté le dessalement de l’eau de mer à des fins d’irrigation. Dans cette dynamique, le département de Mohamed Saddiki a prévu la construction de nouvelles stations de dessalement dans certaines zones agricoles.

Maroc : Le poisson du pauvre n’est plus

Au Maroc, le prix de la sardine connait une hausse record à moins d’un mois du Ramadan, atteignant 25 voire 30 dirhams le kilogramme selon les marchés. Une inflation due, selon les professionnels, aux changements climatiques et à la baisse de la...