
Une étude de l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le Supérieur (Ondes), parue cette semaine, met en évidence un obstacle majeur à l’emploi en France : le port du voile.
Le Gouvernement bruxellois s’est engagé à lever l’interdiction du port de signes religieux aux étudiants du Supérieur et en Promotion sociale. Une décision diversement appréciée.
Pour Zakia Khattabi, co-Présidente d’Ecolo sur Facebook, cette décision représente une première avancée. "Cette interdiction m’a toujours été insupportable par son caractère discriminant tant je sais, comme féministe, combien l’accès à la formation puis à l’emploi sont des voies à l’émancipation des femmes. Il m’a toujours été incompréhensible que cette interdiction, et singulièrement celle du port du voile puisque c’est de cela qu’il s’agit, se fasse au nom précisément de leur émancipation. Bref, une première avancée et une victoire personnelle que je savoure tant le contexte actuel (et certains partenaires autour de la table) est peu propice au management inclusif de notre diversité", a-t-elle écrit sur son compte Facebook.
A l’inverse, les libéraux tiennent tout un autre discours. "Même si cette mesure est limitée aux étudiants du Supérieur et en Promotion sociale, ceci est un précédent qui fragilisera l’école comme lieu de neutralité à l’égard du fait religieux. Cette reculade risque fort d’en entraîner d’autres au niveau scolaire et dans la fonction publique. Nous nous étonnons que Défi, qui veut intégrer la laïcité dans la Constitution, soit complice de cette politique", a indiqué Gaëtan Van Goidsenhoven.
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