
Au Maroc, des scènes des élèves déchirant leurs cahiers et livres pour annoncer la fin de l’année scolaire, se sont reproduites.
Plusieurs centaines de mineurs marocains vivent dans des conditions précaires dans la banlieue parisienne et sont accrocs à la drogue. Cette situation, qui échappe aux autorités françaises, pourrait conduire à une crise humanitaire.
La crise sociale causée par la venue de mineurs marocains vers Paris inquiète. Expulsés par les autorités françaises, il y a bien des années, ces enfants, qui traînent, à longueur de journée, dans les rues de la capitale, sont de retour, rapporte le360. Ils ont pris d’assaut les artères de la ville. Ils ont installé plus de 700 tentes dans la banlieue parisienne. Ces mineurs, qui ne savent parler que l’arabe et l’espagnol, s’adonnent à la drogue et vivent dans des conditions précaires. De leur côté, les autorités tentent de mettre la main sur les meneurs de ce retour massif.
La campagne de lutte contre les campements est à l’origine de cette opération qui a, d’ores et déjà, permis de fermer la "Jungle" de Calais, dans le nord de la France. Préoccupés par la situation, les activistes marocains se joignent à la lutte. Ils aident les autorités françaises à identifier des immigrés suspectés d’être les instigateurs du retour des mineurs marocains. Selon eux, le retour de ceux-ci ne vise qu’un objectif : vol et agressions.
Selon le quotidien Assabah, les autorités françaises ont reconnu leur incapacité à contenir la ruée des mineurs vers Paris. De même, elles sont incapables de trouver des solutions pour les sauver des dangers de la rue.
Ces mineurs marocains, dont l’âge varie entre 9 et 17 ans, ont pu rallier la France en se dissimulant dans des navires de commerce, lesquels relient Sebta et Mélilla à l’Espagne. Après cette étape, ils montent dans des camions qui les amènent dans la région parisienne, détaille la même source.
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