
L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.
Un jeune homme d’une vingtaine d’années a trouvé la mort suite à une erreur médicale commise par une infirmière dans une clinique privée à Fès. Cette dernière lui a fait une injection d’huile de paraffine au lieu du Paracétamol.
Opéré pour des problèmes au niveau de l’appareil urinaire, le jeune homme a ressenti des douleurs atroces et une forte fièvre au moment de sa réanimation. Alertée, l’infirmière de garde en a fait part au chirurgien qui a recommandé de lui administrer un antalgique.
Mais l’état du patient a empiré, obligeant les infirmières à demander l’assistance d’un médecin de garde. Ce dernier a pu relever que le patient a reçu une injection de l’huile de paraffine, utilisée dans la réhydratation de la peau, au lieu du Paracétamol. Une erreur médicale qui serait à l’origine du décès du jeune patient.
La famille du défunt a déposé une plainte auprès du parquet, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête ainsi qu’une autopsie à l’hôpital provincial Ghassani pour déterminer les causes du décès. Le rapport du médecin légiste a finalement confirmé que le décès est dû à l’injection de l’huile de paraffine.
Comparus en liberté provisoire, le propriétaire de la clinique ainsi que trois infirmières restent poursuivis pour homicide involontaire et négligence.
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