
Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.
Pour avoir contracté un second mariage sans se séparer de son premier mari, qui purgeait encore une peine d’emprisonnement, une Marocaine d’une trentaine d’années a été placée en détention.
La sentence a été prononcée par la cour pénale du tribunal de première instance de Meknès qui a décidé de maintenir en prison cette femme accusée de falsification de documents administratifs, adultère, abus de confiance et fraude.
D’après Aljarida24, la cour a rejeté la demande formulée par la défense de l’accusée en faveur d’une remise en liberté provisoire contre le versement d’une caution. Elle a également décidé d’ajourner au 20 Avril prochain la prochaine audience.
Par ailleurs, la justice a repoussé à la même date l’examen des questions soulevées par la défense de l’accusée, à savoir la prescription des poursuites judiciaires à son encontre et le règlement d’une indemnité forfaitaire à son premier époux, contre bien sûr l’abandon des poursuites.
A noter que l’accusée est incarcérée dans l’aile réservée aux femmes à la prison locale Toulal de Meknès.
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