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Le jeune homme d’une vingtaine d’années a reconnu les faits, et a été condamné par la Cour d’appel de Rabat à l’incarcération à perpétuité. Il avait égorgé son professeur de langues au motif qu’il aurait été victime d’une agression sexuelle de la part de celui-ci.
Le jeune homme - un ingénieur du son, propriétaire d’une société de production à Rabat- a comparu devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Rabat pour le meurtre brutal par égorgement d’un homme d’une cinquantaine d’années. La Cour a reconnu l’accusé coupable et a retenu la préméditation, avant de le condamner à la prison à perpétuité. À l’audience, le mis en cause a reconnu les faits qui lui étaient reprochés.
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Ce crime odieux a été commis dans le quartier de Salé l’année dernière. À la barre, l’accusé a avoué avoir égorgé la victime, « pour se venger d’une agression sexuelle dont il aurait été victime de la part du défunt », rapporté Al Akhbar. Confronté à des problèmes familiaux à son domicile à Rabat, il aurait demandé l’aide de la victime, avec laquelle il avait noué une relation étroite. Le professeur d’anglais se chargeait de dispenser des cours de soutien. Seulement, l’accusé a affirmé avoir découvert qu’il avait été agressé sexuellement par la victime, qui l’avait accueilli chez lui.
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Le jeune homme avait affirmé avoir constaté la présence de traces de sperme sur ses sous-vêtements. Le professeur d’anglais lui aurait administré un somnifère. Suite à cette découverte, l’accusé décide de « se venger » en égorgeant l’enseignant. Alors qu’il pensait qu’en relatant les détails de son crime devant les enquêteurs, le juge d’instruction et la chambre criminelle, il bénéficierait de la clémence de la justice, il a écopé de la prison à perpétuité.
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