Lutter contre l’expansion du terrorisme dans une région où l’effondrement des structures étatiques a laissé libre cours à la prolifération de cellules armées. C’est l’objectif visé par le projet de construction par le Maroc d’un aéroport militaire à l’extrême sud du Sahara, croit savoir La Razòn, précisant qu’il s’agirait d’une plate-forme avancée permettant le déploiement de drones et de chasseurs bombardiers en vue de frappes chirurgicales sur les sanctuaires djihadistes situés au Niger, au Mali et au Burkina Faso. Ce projet se mènera en coopération avec les États-Unis et la France. Pour l’heure, aucune source officielle n’a confirmé l’information, ni dévoilé l’emplacement exact du futur aéroport militaire.
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Ce n’est un secret pour personne, le Maroc fait face à la menace terroriste en provenance du Sahel. Le 19 février dernier, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a annoncé, dans un communiqué, avoir interpellé douze individus soupçonnés d’avoir « prêté allégeance à l’organisation terroriste Daech » (l’État islamique, ou EI) et de préparer « un plan terroriste à l’instigation et sur incitation directe d’un haut dirigeant de l’organisation opérant dans la région du Sahel ». Ces arrestations ont eu lieu simultanément à Azemmour, Casablanca, Fès, Guercif, Laayoune, Oulad Teima, Tamesna, Tanger et Taounate.