Pour la première fois depuis août 2022, Ben Saddik remontera sur le ring de Glory. Ce sera le 22 février prochain à Rotterdam. Sa suspension pour dopage, suite à un test positif au clomifène, est arrivée à son terme. Il faut dire que les trois dernières années ont été difficiles pour le kickboxeur belgo-marocain. En juin dernier, il a été condamné à quarante mois de prison pour blanchiment d’argent et escroquerie. Il a fait appel de cette décision. « J’ai un avocat qui s’en occupe, ce qui me permet de me concentrer sur le kickboxing ».
« Mais si Glory n’avait pas été sûr que je pouvais combattre cette année, je ne serais pas ici », a-t-il ajouté. Quelques mois plus tôt, en mars 2024, il avait subi une opération pour un cancer de la thyroïde. Des médicaments dont un contenant du clomifène, lui ont prescrits pour se rétablir. Ce qui a conduit à sa suspension pour dopage.
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Le combattant de 34 ans dit avoir « oublié de les déclarer ». C’est « une erreur administrative vraiment stupide. Je n’ai pas été assez rigoureux dans le remplissage des documents. Sinon, il n’y aurait eu aucun problème », explique-t-il, indiquant qu’il doit retourner à l’hôpital pour des contrôles à la mi-avril. « C’est une chose qui occupe votre esprit constamment, mais je me sens bien et j’essaie de me concentrer sur les aspects positifs. »
Ben Saddik vise un troisième duel contre son rival de tous les temps, le champion du monde Rico Verhoeven. Mais en attendant, il se prépare pour son combat contre l’Estonien Uku Jürjendal le 22 février à Ahoy. « Dans ma vie privée, tout va super bien, et j’ai hâte de rendre mes fans heureux à nouveau. Je n’ai jamais douté de mon retour, car je veux toujours devenir champion du monde », a-t-il confié.