
TGV Kenitra-Marrakech : des miettes pour l’Espagne
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Accompagné de son épouse, le président français Emmanuel Macron effectue une visite d’État de trois jours au Maroc. Quelles en seront les retombées économiques ?
Le chef de l’État sera accompagné d’une forte délégation de taille royale (122 membres). Outre la Première dame, neuf ministres, les présidents des deux chambres, des patrons du CAC40 et des secteurs d’avenir, les amis du Maroc comme Hubert Védrine et Jack Lang, l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, l’écrivaine Leila Slimani, le judoka Teddy Riner, etc. vont effectuer ce voyage.
Dimanche, Français et Marocains se frottaient les mains. Ils « négociaient encore pied à pied les derniers contrats pour faire de cette visite un déplacement historique », rapporte L’Opinion, révélant que des discussions avaient notamment été engagées pour la vente d’Airbus à Royal Air Maroc (RAM), mais elles ne sont pas encore concluantes. Le souhait de la compagnie aérienne nationale, équipée en Boeing, d’Embraer et d’ATR, c’est de faire supporter à l’avionneur européen les coûts de l’acquisition de nouveaux équipements de maintenance et la formation.
À lire :Programme chargé pour la visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc
« Beaucoup de dossiers butent sur la capacité de financement, confie un opérateur marocain. Les Français doivent s’aligner sur les conditions du marché face à la concurrence européenne et chinoise, et nous aider à trouver des sources de financement alors que le gouvernement Barnier a réduit les marges d’opérateurs comme l’Agence française de développement. » Le président français devrait intervenir dans les négociations pour l’acquisition de 188 avions Airbus par Royal Air Maroc (RAM).
La France s’intéresse aussi au marché de l’extension de la Ligne à grande vitesse (TGV marocain), au prolongement des tramways des grandes villes. Emmanuel Macron devrait plaider en faveur d’Alstom pour le marché de la Ligne à Grande Vitesse Casablanca-Marrakech. La France souhaite en outre se positionner sur les infrastructures à construire pour la Coupe du monde football en 2030, que le Maroc co-organisera aux côtés de l’Espagne et du Portugal.
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De son côté, le Maroc a sollicité l’expertise française pour construire une filière ferroviaire et mettre en place une usine de fabrication de batteries destinée à alimenter les voitures électriques « Made in Morocco ». Des groupes comme Avril se positionnent dans la professionnalisation des filières agroalimentaires, fait savoir la même source, ajoutant que des projets « sont également bien avancés dans le développement de l’e-sport ». « Nos partenaires marocains nous aideront à gagner en compétitivité pour attaquer ensuite d’autres marchés en Europe et en Afrique », assure Philippe Gautier, directeur général de Medef international.
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