
Début de ramadan 2025 en Belgique : réunion importante aujourd’hui
En vue de déterminer la date du début du ramadan en Belgique, le Conseil des Théologiens Musulmans de Belgique doit se réunir ce vendredi 28 février.
Pendant le mois sacré de Ramadan, de nombreux influenceurs marocains publient quotidiennement sur les réseaux sociaux des photos de tables garnies de mets et de boissons pour la rupture du jeûne (iftar). Un comportement perçu comme de la provocation par certains internautes qui arrivent difficilement à sacrifier à cette tradition dans ce contexte de hausse continue des prix.
Chaque année, les internautes sont divisés sur le fait de publier les images des iftars pendant le mois sacré. Alors que certains y sont favorables, d’autres réprouvent cette manière de faire. Si les premiers voient en ces publications une source d’inspiration pour varier leurs menus pour l’iftar, les seconds en revanche condamnent ce comportement qu’ils considèrent comme de la provocation, vu la situation difficile que traversent certaines familles qui manquent du minimum sur leurs tables.
Ce phénomène qui se remarque pendant le mois de Ramadan, a des impacts négatifs sur le plan psychologique, alerte le psychologue clinicien, Faiçal Tahari, faisant observer que les réseaux sociaux sont accessibles à toutes les catégories socioprofessionnelles. Dans une déclaration à la MAP, le spécialiste soutient que cette pratique affecte surtout les adolescents qui commencent à établir des comparaisons entre les menus en famille et ceux des tables d’Iftar diffusées sur les réseaux sociaux.
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Dans ce contexte de hausse généralisée des prix sur les marchés, le phénomène est plus prononcé, en ce sens que certaines familles n’ont pas les moyens de se procurer certains produits de base comme la viande et le poisson. Le psychologue invite les Marocains à cultiver le partage et éviter de frustrer son prochain pendant le mois sacré, considérant les publications de photos des tables d’Iftar comme contraires à la culture du partage.
Par ailleurs, Faiçal Tahari a insisté sur la nécessité d’éviter les excès et le gaspillage en cette période de jeûne, car le Ramadan est l’occasion de se repentir de ses fautes, de se rapprocher de Dieu et de le remercier pour ses bienfaits. Pendant le mois sacré, riches et pauvre sont égaux et doivent témoigner leur compassion envers leurs proches, a-t-il conclu.
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