
Maroc : la pastèque sacrifiée pour préserver l’eau ?
Des associations locales de la province d’Al Haouz ont sollicité Rachid Benchikhi, le gouverneur de la province, pour qu’il interdise la culture de pastèques et de melons.
Malgré les mesures d’interdiction de la culture de la pastèque dans certaines régions du Maroc, d’importantes quantités de ce fruit restent disponibles sur le marché marocain, suscitant des interrogations sur leur origine. Mais à quel prix ?
Ces pastèques proviennent des régions du sud, explique à SNRTnews, Amine Bennani, président de l’Association marocaine des producteurs des fruits rouges, rappelant que contrairement à d’autres régions, les agriculteurs de cette zone sont autorisés à cultiver la pastèque sur une superficie d’un hectare au maximum. Le fruit a été mis sur le marché en cette période en raison de la hausse des températures dans ces régions, a ajouté Bennani.
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L’absence de précipitations et les années de sécheresse successives ont amené les autorités de Zagora par exemple à limiter la culture de la pastèque à un hectare au maximum. Les agriculteurs qui ne respectent pas la superficie fixée par les autorités, encourent de graves sanctions. Certains ont récemment vu leurs champs détruits. Actuellement, le prix de la pastèque serait de 43,95 dirhams le kilogramme dans un hypermarché de Casablanca. Il est loin le temps où des producteurs se débarrassaient de leur production à cause des prix trop bas !
Aller plus loin
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