
Casablanca : il faudra payer plus cher pour laver sa voiture
À Casablanca, les stations de lavages auto ont augmenté le prix de leurs prestations pour diverses raisons.
Au Maroc, la mesure de fermeture des hammams et stations de lavages auto trois jours par semaine, prise par le ministère de l’Intérieur, afin de rationaliser la consommation d’eau pourrait engendrer un problème majeur. C’est du moins ce que redoute un expert en environnement.
« La fermeture des bains publics pourrait conduire à la consommation d’eau potable puisque l’eau des bains provient principalement des puits, ce qui pourrait créer un problème majeur dans le secteur », a déclaré à Al Ayam 24 Mustapha Benraml, expert en environnement. S’il admet que cette mesure s’avère importante, il estime toutefois qu’il « est nécessaire de considérer d’autres perspectives afin d’éviter de glisser vers des pentes dangereuses ».
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Selon l’expert, cette mesure n’est pas suffisante. « […] il n’est pas nécessaire qu’il y ait une surveillance de la part du ministère de l’Intérieur pour qu’il y ait un sentiment d’appartenance à cette nation et de préservation de ses ressources vitales », ajoute-t-il, faisant savoir que certaines villes comme Rabat, Agadir, Tanger et Tétouan utilisent des eaux traitées pour l’irrigation des espaces verts, des terrains de sport et d’autres espaces publics et privés.
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Se basant sur une note du ministère de l’Intérieur, les autorités provinciales et des régions ont pris une décision interdisant l’activité des hammams et le lavage de voitures les lundis, mardis et mercredis de chaque semaine, dans le but de rationaliser l’eau.
Aller plus loin
À Casablanca, les stations de lavages auto ont augmenté le prix de leurs prestations pour diverses raisons.
Face à la pénurie d’eau que connait le Maroc, les autorités ont décidé de prendre une décision choc concernant les hammams.
À Casablanca, la célèbre plage privée, Tahiti Beach Club, n’est plus en activité depuis le 29 février 2024. À l’origine de cette situation, une décision des autorités locales.
De plus en plus de villes marocaines décident de la fermeture des hammams pour tenter de lutter contre la rareté de l’eau. La dernière en date est la capitale marocaine : Rabat.
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