Rabat veut se débarrasser de ses garages
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De plus en plus de villes marocaines décident de la fermeture des hammams pour tenter de lutter contre la rareté de l’eau. La dernière en date est la capitale marocaine : Rabat.
La ville de Rabat vient d’imposer des restrictions sur l’usage de l’eau potable. La préfecture de Rabat-Salé-Kénitra a annoncé l’interdiction de l’utilisation de l’eau potable pour certaines activités, notamment :
• Le nettoyage des rues, places, voies et autres lieux publics ;
• L’arrosage des espaces verts, des jardins et des terrains de sport ;
• Le lavage des véhicules, machines et équipements.
Pour ces activités, l’eau potable sera remplacée par des eaux traitées ou des alternatives non conventionnelles provenant du réseau public.
A lire : Maroc : les hammams menacés de fermeture définitive
La décision impose également des restrictions sur les bains publics de la ville, limitant leur fonctionnement à quatre jours par semaine et interdisant l’ouverture les lundis, mardis et mercredis. Les piscines ne pourront être remplies qu’une fois par an et doivent être équipées de systèmes de recyclage et de filtration d’eau sous peine de sanctions.
La distribution d’eau sera également réduite pour permettre l’application d’autres mesures restrictives selon les besoins. Il est désormais interdit de planter des plantes et herbes gourmandes en eau pour couvrir le sol, avec des conséquences pour ceux qui ne respectent pas cette règle, incluant des avertissements, la fermeture temporaire ou même l’annulation des licences administratives. Ces décisions s’accompagnent d’un renforcement des contrôles pour garantir leur respect.
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