Coupe du monde 2030 : la candidature du Maroc menacée ?
Pedro Rocha, le président par intérim de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), a été mis en examen vendredi dans une affaire de détournement présumé de fonds. Une...
Affaire Rubiales : la candidature du Maroc à la Coupe du monde 2030 en péril ?
La polémique suscitée par l’affaire de baiser forcé donné par Luis Rubiales, le président de la fédération royale de football espagnole (RFEF), à la joueuse Jenni Hermoso à l’issue de la finale de la coupe du monde féminine, et la sanction de la FIFA qui vient de le suspendre provisoirement, pourrait mettre en péril la candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal au Mondial 2030.
« Nous avons décidé aujourd’hui (samedi) de suspendre provisoirement M. Luis Rubiales de toute activité liée au football au niveau national et international » pendant une durée d’au moins quatre-vingt-dix jours, a indiqué la Fédération internationale de football association (FIFA) dans un communiqué.
Alors que Jennifer Hermoso a affirmé dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux être « victime d’une agression, d’un acte impulsif et sexiste, déplacé et sans aucun consentement de ma part », la Fédération royale espagnole de football (RFEF) a quant à elle rejeté ces accusations contre son président, les qualifiant de « mensonges ». « La RFEF et le président [Rubiales] vont prouver chaque mensonge publié par qui que ce soit au nom de la joueuse, ou, si c’est le cas, par la joueuse elle-même », a prévenu l’instance dans un communiqué diffusé dans la nuit de vendredi à samedi.
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La joueuse a le soutien de ses coéquipières. Dans un communiqué publié par le syndicat Futpro, ces dernières ont menacé qu’elles ne reviendraient pas en sélection si l’équipe dirigeante actuelle était maintenue. Pour sa part, Victor Francos, le président du Conseil supérieur des sports (CSD), a indiqué qu’il porterait l’affaire devant la justice espagnole si la RFEF ne le faisait pas. Le parquet espagnol aurait déjà reçu quatre plaintes à l’encontre de Rubiales, mais elles pourraient être déclarées irrecevables si elles n’émanent pas des victimes.
Rubiales avait traité de « cons » ses détracteurs avant de se confondre en excuses quelques heures plus tard, assurant que son acte était « sans aucune mauvaise intention ». « Si des gens ont été blessés, je dois m’excuser, il n’y a rien d’autre à faire », a-t-il admis. Dimanche, Luis Rubiales a encore fait parler de lui. Sur des images devenues virales, on le voit empoigner ses parties génitales après la victoire de l’équipe. Le président de la RFEF a présenté à nouveau ses excuses pour ce geste.
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