L’idée initiale de l’Espagne et du Portugal était d’intégrer l’Ukraine à leur candidature afin d’aider ce pays après l’invasion russe. Mais la Fédération de football de ce pays a été sanctionnée par la FIFA qui a rejeté sa participation à la candidature, donnant l’opportunité au Maroc de se positionner.
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Le Maroc souhaitait déjà présenter une candidature isolée. Le football marocain a gagné en popularité, surtout après l’exploit des Lions de l’Atlas à la Coupe du monde au Qatar. Mais le royaume a fini par intégrer la candidature de l’Espagne et du Portugal. « Ce sera une candidature qui réunira le meilleur des deux partis et la démonstration d’une alliance de génie, de créativité, d’expérience et de ressources », déclarait le ministre marocain des Sports, Chakib Benmoussa.
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Mais l’entrée du Maroc dans cette candidature peut être préjudiciable aux intérêts de l’Espagne, s’inquiète une certaine presse espagnole. Sur les 11 stades proposés pour la compétition, seulement trois stades espagnols sont conformes au règlement de la FIFA. Il s’agit de Santiago Bernabéu, Civitas Metropolitano et San Mames. Du côté du Portugal, également trois stades ont été retenus à savoir Porto, Benfica et Sporting.
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Mais le Maroc, lui, dispose de plusieurs stades aux standards internationaux comme le stade Prince Moulay Abdellah (45 800 spectateurs), le stade Mohammed V (67 000 spectateurs) ou le stade d’Agadir (45 480 spectateurs). Mais la FIFA a encore beaucoup de temps pour prendre une décision, les sites définitifs n’étant pas encore confirmés.