Yazid Ichemrahen, 33 ans, est définitivement condamné pour avoir simulé son cambriolage. Contre toute attente, il n’a pas fait appel. « J’avais fait appel parce qu’on a sali mon image et mon honneur, c’est surtout par rapport à mon tonton et ma tati qui m’ont élevé, plaide-t-il. Je suis fatigué par cette histoire. Je ne suis pas footballeur ou acteur, je fais des gâteaux ! » Il ajoutera : « je préfère me concentrer sur mon travail, affirme Yazid Ichemrahen. Ça me coûterait très cher à nouveau en frais d’avocat, pour revivre deux ans de calvaire en procédure… ». Ainsi, le champion du monde des desserts glacés (2014) est définitivement reconnu coupable d’escroquerie. Il avait été condamné, le 20 septembre 2024, à six mois de prison avec sursis, 6 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité pour avoir organisé un faux cambriolage chez lui, afin de récupérer plusieurs dizaines de milliers d’euros des assurances.
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Tout est parti d’une plainte qu’Ichemrahen avait déposée en février 2022, dans le XVIᵉ arrondissement de Paris. Dans cette plainte, il a raconté qu’il venait seulement de rentrer à son domicile et de s’apercevoir qu’il a été cambriolé : vol de vêtements de luxe, de bijoux, d’une montre et des clés de son Audi RS6. À en croire le champion de la pâtisserie – qui avait participé en tant que juré au palmarès des cookies parisiens –, l’équivalent « de 70 000 euros » d’objets lui ont été dérobés, rapporte Le Parisien. Les policiers trouvent ces déclarations invraisemblables en raison des vidéos de l’immeuble montrant la victime sortant de son appartement le samedi, peu après 23 heures. On voit un homme, capuche sur la tête pour masquer son visage, entrer dans le hall du bâtiment puis en repartir environ une demi-heure plus tard avec deux sacs-poubelle remplis. On voit également une Audi RS6 quittant le secteur de l’immeuble. Elle sera ensuite localisée dans un parking près des Champs-Élysées qui sera payé avec une carte bancaire au nom de Yazid Ichemrahen. Ce dernier n’a pas signalé le vol de cette CB.
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Confondu par ces éléments compromettants, il finit par reconnaître les faits et admet en garde à vue qu’il a agi ainsi pour faire face à des « difficultés financières. »