Yassine Bounou évoque ses problèmes familiaux à Séville

Yassine Bounou, gardien de but des Lions de l’Atlas, évoque les vraies raisons de son départ de Séville. Aujourd’hui, il s’éclate avec Al-Hilal, qui a remporté jeudi la Supercoupe d’Arabie saoudite face à Al-Ittihad (4-1) à Abou Dhabi.

« Je n’allais pas bien, ce n’était pas moi ». Je suis arrivé à la dernière année avec des problèmes familiaux. J’ai dû puiser des forces et toute mon expérience, mais je ne pouvais pas parce que moralement je ne pouvais pas continuer ici. J’avais besoin d’un changement pour ma santé mentale », a expliqué au journal espagnol Marca Yassine Bounou après avoir remporté jeudi la finale de la Super coupe d’Arabie saoudite avec son club Al-Hilal. Il ajoutera : « Quand j’ai vu que je n’avais plus l’énergie pour continuer à tout donner au club, l’opportunité de partir s’est présentée. Si j’étais resté, ma performance n’aurait pas été la même. C’est de l’amour pour le club, c’est plus honnête de ne pas être là quand on ne peut pas donner ce qui est nécessaire ».

Le départ de Bono a rapporté à Séville plus de 20 millions d’euros. Avec le club espagnol, l’international marocain a connu des hauts et des bas. Il a acquis sa célébrité grâce à ses performances remarquables sur le terrain. Lors d’une finale et aux tirs au but, Bono était le héros sévillan contre Roma à Budapest. Mais lors d’une autre finale avant son départ, le gardien de but marocain a déçu. Son club a perdu face à Manchester City aux tirs au but en Supercoupe d’Europe. Il a vécu mal sa dernière année au Stade Sánchez-Pizjuán : « On ne peut pas rester dans un endroit en sachant qu’on ne peut pas y être. J’avais très peu de vie. S’entraîner, sortir le chien, faire la sieste et penser à l’entraînement du lendemain. »

Le portier marocain garde tout de même de bons souvenirs de son passage au Stade Sánchez-Pizjuán : « Tout ce qu’ils m’ont donné était incroyable, je vais le garder pour toujours. Je les aime beaucoup et ici ils ont et auront toujours un frère qui aime Séville comme eux. Tant que nous serons ici, nous ne laisserons jamais Séville sombrer d’une manière ou d’une autre ».