
Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Le président américain George W. Bush a affirmé mardi au roi du Maroc Mohammed VI que Washington « n’imposera pas de règlement » sur la question du Sahara, a indiqué un responsable américain.
Au cours d’une réunion privée d’une demi-heure en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, M. Bush a assuré le souverain qu’il savait « combien le sujet (du Sahara) est sensible au Maroc », a ajouté ce responsable sous le couvert de l’anonymat.
« L’ONU et les Etats-Unis ne devraient pas imposer un règlement au Maroc », a indiqué le président Bush tout en invitant le monarque à voir « si une solution acceptable pour le Maroc pouvait être trouvée ».
Le Conseil de sécurité avait approuvé, le 30 juillet, le plan de l’ancien secrétaire d’État américain James Baker, représentant personnel du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, prévoyant que le statut définitif du Sahara, annexé par le Maroc en 1975, serait décidé d’ici cinq ans par référendum. Le Maroc a rejeté cette résolution en estimant qu’elle faisait peser des « risques majeurs » pour la sécurité et la stabilité de la région.
Le Polisario, qui a proclamé en 1976 la République arabe sahraouie démocratique (RASD), dispute au Maroc l’ancienne colonie espagnole quasi-désertique de 266 000 km2, comptant près de 300 000 habitants.
L’ONU peine à organiser un référendum au Sahara en raison de divergences entre le Maroc et le Polisario sur la composition du corps électoral appelé à y participer et sur l’objet même de la consultation, Rabat estimant qu’elle ne devrait pas remettre en question l’appartenance au Maroc de ce territoire.
Initialement prévu en janvier 1992, le référendum a été reporté d’année en année.
AFP
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