Après avoir relancé leurs activités à l’arrêt en raison du coronavirus, les transporteurs ont repris avec des mesures restrictives qui ne leur permettent plus d’avoir des bénéfices conséquents. Réduits au départ au transport de la moitié et ensuite de 75% de leur capacité totale, les transporteurs par conséquent, ont renchéri les prix des transports.
De ce fait, des milliers de familles, surtout les familles nombreuses, ne pourront pas voyager en cette période de l’Aïd, constate Al Massae. Cette année, à cause de la situation sanitaire du pays, cette tendance s’est accentuée, rendant le voyage hors de portée pour des milliers de familles. Ce rêve de changer d’air et de revoir leurs familles proches, après plus de trois mois de confinement avec leurs enfants est désormais une illusion.
Pour le même quotidien, l’État doit intervenir afin que les transporteurs ne profitent pas des usagers pour renflouer leurs caisses, vu que la grande majorité des voyageurs travaille dans le secteur libéral, largement affecté par les retombées de la crise sanitaire.
Pour faire face à la demande en cette période de crise sanitaire, le ministère a demandé à ses services extérieurs de veiller à mobiliser le plus grand nombre possible de véhicules. Il a même encouragé les sociétés de transport touristique et de transport international à contribuer à cette opération en proposant un service public ouvert à tout le monde.