Ces véhicules sont plusieurs centaines à être introduits chaque année au Maroc, rapporte le journal Al Ahdath Al Maghribia qui indique qu’il s’agit en général de modèles de luxe volés en Europe pour ensuite être vendus au Maroc ou plus au sud, dans certains pays d’Afrique.
Pour éviter que ces voitures soit traquées par la police après le vol, les trafiquants désactivent le GPS et établissent des documents falsifiés avant l’entrée au Maroc. Parfois, quand le passage est impossible, le véhicule est démonté pour être vendu en pièces détachées.
D’après la même source, la plupart des véhicules volés sont trafiqués à Algésiras, dans le sud de l’Espagne, avant une traversée par bateau vers le Maroc. Ces trafiquants choisissent en général les jours de forte affluence pour essayer de passer entre les mailles du filet.
Les voitures qui ne sont pas écoulées au Maroc continuent leur route vers d’autres pays du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne et atterrissent parfois entre les mains de réseaux terroristes.