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Vivendi n’a toujours pas réagi aux offres de rachat de sa participation dans Maroc Télécom par les deux candidats en lice, Ooredoo (ex QTel) et Etisalat. Les deux opérateurs Qatariote et Emirati doivent attendre jusqu’en septembre pour connaître la réponse du groupe français.
Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi avait annoncé fin avril que la vente des 53 % de Vivendi dans Maroc Telecom "ne sera pas finalisée avant l’automne" 2013. Certains experts avaient pourtant confirmé que des négociations très avancées avec Ooredoo (ex-Qatar Telecom) étaient en cours.
Cette vente ne peut se concrétiser sans l’accord du de l’Etat marocain, fort de ses 30 % des parts dans l’opérateur historique. Les relations étroites liant la Maroc aux Emirats Arabes Unis, contrairement à celles plutôt froides entretenues avec le Qatar, pourraient bien influencer son choix.
L’intérêt porté par les deux candidats à Maroc Télécom trouve une part d’explication dans sa forte présence sur le continent africain. Les marchés africains offrent en effet un fort potentiel de développement pour Maroc Télécom malgré un important repli sur le marché marocain. L’opérateur détient 62 % du marché mauritanien, 46% du marché burkinabé, 41% du marché malien et 32% du marché gabonais. En 2012, l’international a représenté 23 % dans le chiffre d’affaires de Maroc Télécom.
Cette forte présence en Afrique a fait de la cession des 53 % de Vivendi dans Maroc Telecom un enjeu stratégique. Sa filiale Sotelma aurait été utilisée pour des actes d’espionnage d’après le journal satirique "Le Canard Enchaîné". L’Elysée serait même opposé à la vente de cette filiale afin de maintenir la surveillance des islamistes radicaux. Vivendi avait vivement démenti ces informations mais il n’a pas réussi à rassurer les deux acquéreurs potentiels.
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