« Pedro Sánchez est même allé plus loin dans son soutien au Maroc que la déclaration de mars 2022 par laquelle le gouvernement espagnol appuyait le plan d’autonomie marocain », commente TSA, ajoutant qu’il « est allé encore plus loin en apportant son soutien aux initiatives stratégiques lancées par le roi Mohammed VI ». Il s’agit de l’initiative Atlantique qui doit donner accès à l’Atlantique aux pays enclavés du Sahel, ainsi que du projet de gazoduc Nigeria-Maroc. Pour le média algérien, il est clair que l’Espagne va plus loin dans sa reconnaissance de la marocanité du Sahara, car elle soutient les projets continentaux qui passent inéluctablement par le Sahara.
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Le média revient sur les déclarations de Sánchez à la 78ᵉ Assemblée générale des Nations unies à New York, le 22 septembre. Il plaidait pour la recherche d’une solution « politique et mutuellement acceptable » pour les deux parties au conflit du Sahara, « dans le cadre de la Charte des Nations unies et des résolutions du Conseil de sécurité ». « En décembre dernier, le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, assurait sur Al Jazeera que le gouvernement espagnol avait effectué un revirement à 180 degrés par rapport à sa position de mars 2022 », complète la publication, avant d’analyser : « Mais à en juger par les propos tenus lors du voyage de Pedro Sánchez au Maroc, cela ne semble pas être le cas ».
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Cette visite du haut responsable espagnol fait suite à l’annulation in extremis par les autorités algériennes de la visite à Alger du chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares « à cause de divergences sur certains dossiers ».