La Direction Générale des Impôts (DGI) vient de dévoiler son guide fiscal pour l’année 2023 à destination des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Le vieillissement de la communauté marocaine résidant à l’étrange (MRE) commence à se poser avec acuité. En moins de 15 ans, cette diaspora est passée de 1,3 à 3,3 millions. Le nombre des personnes, dont l’âge dépasse les 60 ans, est de plus de 2,3 millions dont 1,2 million de femmes.
Du coup, la problématique de la prise en charge des migrants marocains âgés constitue un véritable défi tant pour les pays d’accueil que pour le pays d’origine. C’est dans ce contexte que le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a organisé les 30 et 31 mai un séminaire intitulé « Vieillir dans l’immigration : Quel statut et quelle prise en charge des Marocains vieillissants ? ». Une rencontre qui a pour objectif de faire « un état des lieux sur cette réalité sociale et de proposer les premiers éléments d’une politique publique cohérente en vue d’une meilleure prise en charge des migrants âgés », a indiqué Driss El Yazami, président du CCME.
Le constat a été largement partagé lors du débat. La situation des Marocains âgés se caractérise par une grande précarité. Les systèmes de protection dont peuvent bénéficier nos vieux immigrés sont loin d’être harmonisés. De grandes disparités existent d’un pays à l’autre. D’autant plus que l’accès aux droits est soumis à plusieurs aléas à cause notamment du manque d’informations.
A titre exemple, une convention a été signée entre le conseil de la région de Roland (France) et une association des retraités en France pour rechercher 6.000 femmes dans la région de Rabat-Salé qui ne se sont pas manifestées pour percevoir leurs pensions. Au niveau national, elles seraient 60.000 femmes.
A noter qu’en 2008, le nombre de pensions, directes et dérivées, versées par les caisses françaises à des personnes résidant au Maroc s’élève à 51.225.
Source : L’Economiste
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