Selon le spécialiste, la troisième dose s’avère nécessaire pour cette couche vulnérable afin de la protéger contre les formes graves du virus, rapporte la MAP. Dans son argumentaire, il a évoqué plusieurs réalités scientifiques.
Depuis le démarrage de la vaccination, souligne le spécialiste, les décès liés au Covid-19 concernent 99,5 % des non-vaccinés et seulement 0,5 % de personnes complètement vaccinées. De même, plusieurs études ont montré que six mois après la vaccination, les anticorps commencent à baisser, même si la protection n’est pas assurée uniquement par les anticorps, mais aussi l’immunité cellulaire.
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Sur le plan médical et immunologique, Dr Tayeb a indiqué que les personnes âgées, les porteurs de maladies chroniques affaiblissant l’immunité, sont moins bons répondeurs aux vaccinations en général par rapport aux jeunes et non malades. Avec l’émergence des variants, et essentiellement Delta, l’efficacité vaccinale baisse, même si les personnes complètement vaccinées gardent à ce jour une très haute protection contre les formes graves et le décès, a-t-il ajouté.
À cet effet, cette catégorie de personnes est prioritaire, vu le risque des formes graves encouru. Certains pays sont allés plus loin, en prenant en compte pour cette 3ᵉ dose, les professionnels de santé, les enseignants, les employés des prisons… Les personnes éligibles seront informées par SMS du 1717, a précisé, l’expert.
S’agissant des effets indésirables, Dr Tayeb a rassuré que ceux-ci sont sans gravité et similaires à ceux observés lors de la deuxième dose c’est-à-dire céphalée, douleurs au point d’injection ou encore fièvre.