Les jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologies ont désormais une dotation commerce électronique plafonnée à un million de dirhams par année civile, selon la version 2024 de l’Instruction générale des opérations de change (IGOC).
C’est officiel. L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) vient de signer une convention de partenariat avec Microsoft Afrique du Nord. Un partenariat qui offre de nouvelles possibilités de formation aux étudiants. De fait, l’Université, soucieuse de mener une politique de diffusion des produits multimédia pédagogiques dans ses établissements, s’engage à former les étudiants en leur permettant d’utiliser les outils informatiques, tout en développant leur sens critique face aux flux d’informations.
Pour Taoufik Ouazzani Chahdi, président de l’USMBA, cette convention s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’Université à répondre aux besoins de la technopole de Fès, notamment en renforçant ses capacités et ses sources dans le pôle TIC. D’emblée, Ouazzani entend contribuer à l’effort de modernisation du système universitaire, en facilitant l’accès aux sources, la coopération entre composantes et les échanges entre enseignants, tant au niveau national qu’international. Selon lui, l’accord avec Microsoft pourra servir de cadre à des programmes (ou des actions) de mise en œuvre. Lesquels programmes s’articulent autour d’une messagerie pour l’Université, intranet, le e-learning et un contrat académique pour la souscription aux licences Microsoft.
Ce contrat, d’une durée de trois ans (durée de la convention), donne notamment le droit aux utilisateurs d’exploiter dans toutes leurs versions, une liste prédéfinie de produits, selon les besoins de l’Université.
Technologies éducatives
Pour ce qui est de l’intranet, Microsoft partagera avec l’Université son expérience dans la mise en place de solution de travail collaboratif dans le cadre d’un portail intranet universitaire. L’objectif de ce portail intranet est d’être efficace au niveau des tâches quotidiennes (administration, réunions, coordination), de disposer d’équipes pédagogiques et de recherche réparties sur plusieurs sites et de mettre en place des technologies éducatives qui permettent de développer harmonieusement les filières avec les moyens propres à l’Université.
Microsoft organisera ainsi des séances de travail pour présenter les solutions disponibles et assister l’Université à définir ses besoins en termes de fonctionnalité du portail.
Par ailleurs, en contribution à la formation initiale et continue des enseignants pour l’utilisation des produits Microsoft dans la création de contenus pédagogiques, Microsoft leur organisera des ateliers de formation. Les détails de cette organisation seront arrêtés par le comité de pilotage.
Ce dernier assurera le suivi des différents projets qui découlent de l’accord. Il évaluera les résultats et orientera les travaux en conséquence.
L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah sera parmi les premières Universités d’Afrique du Nord à accéder au programme Microsoft IT Academy. Celui-ci est conçu pour permettre aux institutions académiques d’enseignement supérieur, de former leurs étudiants en utilisant les technologies de pointe. A noter que la formation dispensée à travers l’IT Academy prépare les étudiants aux examens de certification Microsoft en leur permettant de devenir des administrateurs de systèmes et de réseaux informatiques, des spécialistes de supports techniques et des développeurs de logiciels.
Reste à signaler que l’USMB compte à son actif deux autres accords signés le 17 avril dernier à l’occasion de la semaine de la science. L’un avec le Centre de design et de développement (une société spécialisée dans la conception et le développement des circuits intégrés) et l’autre avec l’Institut national des postes et des télécommunications (INPT). « Notre objectif est, outre développer les usages liés aux technologies de l’information et de communication dans l’enseignement, en portant un effort particulier sur les réseaux informatiques (internes aux établissements et externes), d’informer et de former un plus grand nombre de responsables, d’enseignants et de personnels administratifs, en soulignant les possibilités offertes par les technologies d’informations et de communication. Nous favorisons aussi la production et la diffusion des sources », conclut Ouazzani.
Youness Saad Alami - L’Economiste
Ces articles devraient vous intéresser :