
Situation très embarrassante pour l’Université Al Akhawayn
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Les étudiants marocains de l’Université d’Artois crient leur exaspération. Ils ne supportent plus de broyer du noir par ces temps de pandémie, qui astreint tout le monde au confinement, avec tout son cortège de doutes, de lassitude et de grande souffrance.
Arrivé du Maroc cet été, Abdellah Diouri, 20 ans a tenu une semaine avant de partir chez un membre de sa famille, fin décembre pour se détendre. « Je saturais ! Je vis dans 15 m², en colocation, j’étais tout seul pendant les vacances. Je n’ai pas pu faire mon stage, je n’ai pas rencontré grand monde… J’étais très perturbé ! », raconte l’étudiant en économie gestion à l’Université d’Artois. S’est ajoutée à cette solitude, la douleur d’avoir perdu en quelques semaines, ses deux grands-mères, sans possibilité pour lui de rentrer pour les enterrements. « Ça a été un grand choc », rapporte La Voix du Nord, citant Abdellah qui en est à regretter son choix (cher payé), de venir en France puisqu’il avait « obtenu une grande école au Maroc ».
Comme Abdellah, ils sont nombreux à se désoler de cet inconfort avec tout son cortège de stress. C’est le cas par exemple de Marine Mignot, 20 ans, étudiante en lettres, histoire et droit, fatiguée des cours en visio, sans examens adaptés, sans possibilité de stage, sans vie de campus faite de rencontres, d’expériences, d’émulation intellectuelle qui renforce les projets d’avenir, avec au final, un futur incertain.
Ainsi, c’est évident « qu’il y a une génération de sacrifiée », regrette Pasquale Mammone, président de l’Université d’Artois qui voit ainsi s’envoler l’espoir que nourrissait l’Université, d’un retour des étudiants en première année le 20 janvier, par demi-groupes, pour les TD tomber à l’eau. « Le ministère a signifié que cela était remis à plus tard », poursuit-il, évoquant la date du 4 février. Ainsi, le taux des étudiants qui abandonnent en cours d’année, pourrait augmenter de 10 points, se préoccupe M. Mammone.
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